Dans mes propos, le terme « Santé » correspond à la définition de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
Contrairement à l'idée occidentale bien répandue, la santé ne se résume pas au silence de la douleur physique.
Etre en bonne santé c'est être dans un état d'équilibre global favorisant la créativité, la joie de vivre et l'épanouissement personnel.
En simplifiant les concepts de la médecine chinoise dont l'apparition remonte à plus de 3000 ans avant JC, la santé humaine pourrait être symbolisée comme une pyramide dont les 3 versants seraient le mental, l'émotionnel et le physique/physiologique, tous trois reliés et en interaction par une circulation énergétique définie sous les termes de méridiens d'énergie et de champs d'énergie.
Ces réseaux énergétiques constituent la trame de fond qui sous-tend les différents aspects de la santé; en d'autres termes, la circulation énergétique est perturbée en premier lieu avant l'apparition d'un symptôme quel qu'il soit.
En tant que biologiste moléculaire de formation initiale, j'ai toujours été fascinée par les mécanismes d'adaptation du corps humain. L'homme est sans nul doute conçu pour s'adapter à son environnement en évolution permanente.
Mais alors pourquoi, me direz-vous, ne sommes tous pas heureux et en bonne santé ? La question est évidemment très vaste pour prétendre l'effleurer en quelques lignes mais si je devais m'y risquer, je dirais que notre capacité d'adaptation s'arrête lorsque notre corps estime qu'il y a « empoisonnement ».
Comment notre corps réagit il pour évacuer ces poisons ?
Lorsque ses capacités d'adaptation ne sont plus suffisantes, sa seule issue pour rétablir un équilibre énergétique est de faire remonter le problème au grand jour sur le plan physique, mental ou émotionnel; il tire la sonnette d'alarme et c'est l'apparition du symptôme ou d'une difficulté de la vie…